Mon ami et confrère, aujourd’hui admis à la retraite, parle pour ne rien dire ! « Un règlement de compte personnel » dans l’affaire MBS. « Une erreur politique » dans celle du Magro. D’où est-ce que tu as pu glaner tous ces délires ? Défendre la cause d’un accapareur invétéré des biens d’autrui ou se mettre à la place d’un voleur sans scrupule signifie tenir le rôle d’un Avocat du diable.
Le monde de la presse, en général, de la politique en particulier se rappelle de ton parcours truffé des hauts et des bas. On était tous deux, à des moments différents, à la Fac des Lettres, Option Histoire. Tu t’orientais vers le journalisme, un métier parfois ingrat. Tandis que moi, dans l’enseignement, un choix difficile. A la RTM, dans les chroniques ou au cours du Journal Télé des années 80-90, tu brillais. Tes analyses perçaient. Et les auditeurs étaient tout ouïe ! Tu avais réussi ce que d’autres n’osaient même pas tenter à savoir mettre sur le même plateau des adversaires inconditionnels. Un face-à-face Deba/Zafy ! Quelle prouesse ! Tu étais le premier dans l’histoire d’avoir battu au scrutin des Législatives un vieux lion imbattable comme Andriamanjato Richard Mahitsison à Antananarivo (VIème Arrondissement) ! Député, tu te faisais remarquer par d’intéressantes interventions. En 2009, tu étais un proche parmi les proches de Zandry Kely durant la Révolution Orange. Tour à tour, ministre de la Communication, de l’Agriculture, conseiller technique occulte tu finis ton parcours dans l’anonymat, dans l’indifférence.
Et voilà maintenant, tu réapparais. Par le biais des sorties sporadiques bien calculées mais au final rien que pour amuser la galerie ou pour te faire voir que tu existes toujours. Au fait, tu t’aventures à de vaines déclarations. Tu sais pertinemment mon ami que Ravalo n’en a cure du respect de la loi et des intérêts des autres. Il se moque des biens de la communauté. L’ancien Chef de l’Etat n’entretient qu’une chose dans la tête : la prospérité de son empire. Le reste, il s’en moque.
Le pire dans tout ce micmac, tu oses mon ami défendre une telle cause. Une cause perdue d’avance. Dieu seul le sait pour quel intérêt, dans quel objectif tu agis de la sorte.
Que des balivernes mon cher ami Gilbert Raharizatovo! A ta place, je me tais et j’attends les jours meilleurs. A ce rythme, tu risques de proroger à … l‘infini la traversée du désert. A moins que tu t’y plaises mais tel que je te connais sinon le peu que je sache, tu as hâte d’en découdre.
Ndrianaivo